Le Journal du village

Un, deux, trois, quatre, cinq, six...trouilles!

Il était une fois l’Halloween

Les origines de cette fête remontent à la nuit des temps. Elle est issue d’une série de croyances et de rites celtiques. Les Celtes célébraient leur nouvel an le 1er novembre. Dans l’ancien calendrier celtique, cette journée marquait la fin des récoltes, l’entrée dans la saison hivernale et la fête de Samain.

Pour les Celtes, le jour de Samain était le seul jour de l’année où les morts pouvaient rencontrer les vivants; à cette occasion, le dieu de la mort rassemblait les âmes de tous ceux qui sont morts l’année précédente afin de leur révéler leur sort. Les Celtes pensaient que ceux-ci venaient leur rendre visite et leur jouer des tours.

Ils portaient donc des costumes effrayants de façon à éloigner les esprits malins.

Après la conquête des territoires celtes par les Romains, la culture celte s’estompe, mais les Romains honorent eux aussi les morts à la fin d’octobre et fêtent les récoltes autour du 1^er novembre. À cette occasion, ils apportent des offrandes à Pomone, déesse des fruits et des jardins. 

Les siècles passent, mais les traditions demeurent. Plutôt que d’interdire ces coutumes, l’Église les incorpore au calendrier catholique. Elle institue, le 1^er novembre, une fête en l’honneur de tous les saints, la Toussaint. La nuit qui la précède devient donc la veille de tous les saints (All Hallow’s Eve). Comme lors de la fête celte de Samain, les gens se déguisent la veille de la Toussaint en saints, anges et démons pour honorer les morts. Halloween naît ainsi de la rencontre des traditions celte et chrétienne.

Au milieu du XIX^e siècle, des milliers d’Irlandais ont émigré au Canada et aux États-Unis  Ils ont apportés dans leurs bagages de nombreuses coutumes et traditions, dont la fête de l’Halloween.